« Pas de pied, pas de cheval. » Votre jument, peu importe qu’elle soit belle ou bonne, peu importe son âge, peu importe sa valeur économique, si elle n’a pas de bons sabots, nous n’avons pas de cheval.
La forme et la croissance de la coque dépendent d’un certain nombre de facteurs :
- Plus le poids est lourd, plus le diamètre de la coque est important.
- Humidité. Plus la sécheresse est grande, plus le diamètre est petit.
- Matériel. C’est le facteur le plus déterminant.
D’autre part, il existe des suppléments vitaminiques qui améliorent la qualité du sabot comme la Biotine. Le but du ferrage n’est pas d’user le tissu corné et c’est nécessaire parce que le cheval accomplit une série de tâches qui, en liberté, ne seraient pas accomplies, comme le transport d’un cavalier.
La période entre les essayages dépend de la durée de croissance du sabot, ainsi que du travail de l’animal, bien qu’en règle générale, elle ne devrait pas dépasser 8 semaines.
Dans un état de semi-liberté, le matériel n’est pas nécessaire car l’usure est proportionnelle à la croissance, qui est normalement de 6 ou 7 mm par mois. De tous les soins dont notre cheval a besoin, le plus important est sans aucun doute le ferrage, qui peut causer les blessures les plus graves et les plus dangereuses, et ne devrait alors être effectué que par des experts.
Étapes de la confection du fer
- Coupez les rivets.
- Soulevez le fer à cheval avec la pince à fer à cheval.
- Abaissez ou égalisez le sabot à l’aide de la pince coupante et poussez vers le bas en recherchant la bonne chute.
- Adaptez la chaussure à la forme et à la taille du sabot, jamais l’inverse, en le façonnant avec le marteau de forgeage sur l’enclume. La chaussure doit être légèrement plus grande que le sabot afin que lorsqu’il grandit, il ne dépasse pas. Cet excès de largeur est appelé le reste.
- Clouez le fer. L’angle d’entrée des clous, qui doivent tenir fermement la chaussure mais sans endommager l’animal, est particulièrement important.
- Coupez, rivetez et tournez les clous.
Sciage à chaud
Le fer à cheval consiste à appliquer la chaussure chaude (rouge foncée ou cerise) sur le sabot, de façon à ce que le chausseur puisse voir si la taille et le contour de la chaussure correspondent à ceux du sabot. Avec ce type de matériel, l’objectif est d’améliorer la connexion forgeron-couverture en éliminant les espaces vides.
La chaussure chaude est facile à mouler et la température élevée produira un processus de désinfection à température élevée, éliminant ainsi plusieurs des micro-organismes qui causent la pourriture. D’autre part, il est facile de causer de graves brûlures, il ne devrait donc être utilisé que par des maréchaux-ferrants expérimentés et il est également nécessaire d’habituer le cheval à la fumée qui se dégage lors de l’application de la chaussure.
Raccords antidérapants
Parfois, un montage spécial est nécessaire pour éviter les glissements redoutables. Les principales méthodes sont :
- De petits cylindres d’environ 5 mm de long, qui sont pressés dans le fer à cheval et sont fortement recommandés pour les sols tels que l’asphalte. Des fers à cheval rainurés, des chaussures en polyuréthane et des chaussures en aluminium et en caoutchouc sont également utilisés pour ce sol.
- Les rampes sont placées aux extrémités du fer à cheval à l’aide d’une clé et sont beaucoup plus grandes. Elles devraient être enlevées à la fin de l’équitation, à cause de leur taille et parce qu’un coup de pied avec eux serait dévastateur. Elles sont fortement recommandées pour monter sur des terrains glissants où elles peuvent être clouées, comme les prairies ou des arènes, ce qui explique pourquoi elles sont courantes sur les chevaux de taureaux.
- Pour la neige, il y a des fers à cheval avec des crochets qui sont placés pendant le trajet. Il est également conseillé de placer une semelle intérieure, entre la chaussure et le casque, afin d’éviter la formation d’une boule dangereuse de salut.